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Moras-en-Valloire

Fontaine du marronnier

La Fontaine du Marronnier se situe à l'entrée Est du village de Moras-en-Valloire, sur un terrain qui aurait été cédé à la commune en 1848 par les propriétaires de la Maison du Gouverneur, les Quincieux, pour permettre la plantation de l'Arbre de la Liberté.

 

Le droit d'eau reste lié à la maison et le trop-plein alimente encore un bassin qui se trouve en contrebas, sur la propriété.

 

Cette jolie fontaine tient son eau d'une source naturelle qui semble ne jamais tarir, sauf incident, comme celui qui a eu lieu au cours de l'année 2005 lors de l'éboulement de la barme qui l'alimente. (prise d'eau horizontale, dans la colline, qui forme une sorte de tunnel d'environ 1m20 de haut...)

Elle se situe par ailleurs sur un parcours pédestre et beaucoup de marcheurs, ainsi que les habitants du village et des environs viennent y prendre de l'eau.

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Fontaine de la place Justin Achard

Cette fontaine a été installée récemment lors des travaux de réaménagement du village en 2010. En circuit fermé, l’eau n’est pas potable : la fontaine a uniquement une fonction décorative.

Fontaine de la montée des Bises

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Cette fontaine a disparu de même que la croix de mission (probablement dans les années 1960).. Elle se situait à l’angle de la rue Maurice Savin et la rue de la Montée des Bises. Une délibération du Conseil municipal de 1874 envisage la construction d’une fontaine au faubourg, à l’ouest du village. La carte écrite le 8 juillet 1919 confirme sa présence au début du XX° siècle.
Dans la Montée des Bises, était installé un cordier qui profitait de la pente pour tresser ses cordes qui, une fois confectionnées, étaient ensuite vendues sur les marchés environnants directement par le cordier. Sa femme a gardé le surnom de « cordière ».

Fontaine octogonale

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Cette fontaine très ancienne était située au centre du bourg de Moras. Elle a été démontée dans les années 1960[1] car elle n’était plus entretenue et son mauvais état créait des désagréments pour les riverains (les pierres mal jointées engendraient des débordements qui gelaient l’hiver et rendaient les trottoirs dangereux) … elle était d’ailleurs certainement devenue moins utile pour les morassiens puisqu’un réseau d’eau courante équipait de nombreuses maisons depuis les années 1950.

Toutefois sa disparation a suscité d’autres protestations parmi la population : il est donc resté un point d’eau public et un pressoir décoratif à été installé à la place du bassin octogonal.

Par sa position centrale, cette fontaine a longtemps accompagné la vie du village… Elle a ainsi servi de lavoir, d’abreuvoir, de « glacière » pour les boissons des boulistes… et était le lieu, lors de la Vogue, d’une attraction majeure pour la jeunesse : le tir au baquet (un baquet rempli d’eau était suspendu à une corde : les participants passaient dessous en charrette et tapaient sur le baquet avec des bâtons afin de le renverser) … et généralement, tous finissaient ensuite dans la fontaine ![2]

On ne sait pas vraiment quand à été aménagé ce bassin octogonal mais cette fontaine semble être la principale car c’est la seule représentée dans le bourg et nommée « la fontaine » sur le cadastre en 1818.[3] Un texte de 1822 évoque la « fontaine publique » en désignant un « bassin circulaire » et précisant qu’il existe un autre bassin pour le lavoir[4].

Cette fontaine est évoquée dans les documents anciens. Au XVIIIème siècle 2 fontaines sont mentionnées dans le bourg sans les localiser « la grande et la petite fontaine ». En 1766 il est notamment question de la « fontaine du bourg » qui nécessite des réparations importantes. Le consul en charge précise que « cette fontaine est l’unique du bourg, elle est publique »[5] … tout porte à croire que derrière toutes ces dénominations il est toujours question de la même fontaine qui pourrait donc être aussi ancienne que le bourg …

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[1] Faire une recherche dans les archives municipales pour vérifier (livre carte postales : mandat Mézonnat)

[2] Moras en Valeur – Christiane Hertzog, Balade à travers les rues et les années, Moras en Valeur, 2005

[3] Archives départementales, Cadastre napoléonien de Moras, 1818

[4],délibération communale, 1822, Archives départementales de la Drome, E dépôt 10/107

[5] Délibérations consulaires (années 1766 à 1787), Archives départementales de la Drome, E dépôt 10/2

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